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Cathy & Jean-Louis |
Sylvaine (Ochlodes sylvanus ou venatus)
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L’ordre des orthoptères (ailes droites) regroupe les sauterelles, grillons et criquets. Le sous-ordre des caelifères regroupe les criquets aux antennes épaisses et courtes, tandis que celui des ensifères (antennes longues et fines) regroupe les sauterelles, grillons et courtilières. Les femelles des ensifères sont aussi dotées, au bout de l’abdomen, d’une pointe qui sert à pondre des oeufs : la tarière ou oviscape, flanquée de deux pointes beaucoup plus courtes (les cerques) plus ou moins visibles de part et d’autre. Les grillons ressemblent aux sauterelles par leurs longues antennes, mais leur corps n’est jamais vert. Les pattes arrière sont écartées de leur abdomen qui se termine par deux cerques bien visibles. Compte tenu de ces informations, la photo ci-dessus est celle d’une sauterelle mâle dépourvue d’ailes. Attention, ci-dessous image-piège ! A observer attentivement… |
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Ce papillon, que j’avais photographié parce que je lui trouvais les ailes très sombres, était en fait suspendu à l’envers, non pas accroché par ses pattes à la fleur, mais fermement tenu par une araignée qui l’avait occis. Pas étonnant qu’il se soit laissé photographier sans bouger ! Son agresseur est sans doute l’araignée-crabe des fleurs (Misumène variable), ainsi nommée car elle se déplace latéralement à cause de ses deux paires de pattes avant plus longues que les autres. Elle est aussi appelée caméléon car elle a la capacité de passer du blanc au jaune et inversement en fonction de la fleur sur laquelle elle se trouve. Cette technique lui sert à chasser – et à se protéger des prédateurs. Elle est, comme toutes les araignées de sa famille, une chasseuse d’attente. Elle chasse sur les pétales de fleurs, bien accrochée par ses pattes arrières et les pattes avant largement ouvertes. Dès qu’un insecte s’en approche de trop près, elle l’attrape rapidement, le perce et aspire tout l’intérieur, pour ne laisser qu’une enveloppe vide. Seules les araignées femelles adultes ont ce pouvoir de changer de couleur, qu’elles mettent plusieurs jours à accomplir. |
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Citron de Provence, Cléopatre (Gonepteryx cleopatra) |
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Non, il ne s’agit pas d’une pelote de fils comme je l’imaginais ! Il s’agit d’une femelle araignée portant son cocon. C’est peut-être la pisaure admirable.Toutes les araignées femelles emballent leurs oeufs dans un cocon de soie protecteur, dont la fabrication et la structure sont parfois très complexes. Chez les espèces saisonnières, qui vivent moins d’un an, la femelle l’abandonne dès la fin de la ponte, plus ou moins grossièrement camouflé, et meurt peu après. Chez les espèces pérennes et annuelles, le cocon, déposé ou transporté par la femelle, est surveillé et protégé jusqu’à la dispersion des jeunes ou la mort de la mère. Ces araignées ne sont pas toujours matures la première année, et peuvent se reproduire plusieurs fois, les femelles étant plus longévives que les mâles. |
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Encore une belle carnassière : une libellule.
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Balade autour de Le Fel (près d’Entraygues)
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Couleuvre, malheureusement morte, avec le museau ensanglanté, mais aucune blessure apparente.
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Toit de lauzes (ou lauses) |
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Le terme “demoiselle” désigne de petites libellules (mâles et femelles) au corps fin et qui replient leurs ailes au-dessus d’elles quand elles se posent (le mot scientifique pour les désigner est Zygoptère). C’est peut-être un Caloptéryx vierge (Calopteryx virgo), la plus grande des demoiselles, ici un mâle qui vient de capturer un insecte entre ses mandibules. Ils volaient en grand nombre au-dessus de l’eau peu profonde où ondulaient des plantes aquatiques, se posant parfois sur un rameau ou une feuille. |
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Ci-contre, hoplie bleue (coléoptère posé en grand nombre sur les végétaux de la berge du Lot) |
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Le charpentier a utilisé une poutre faîtière bien peu rectiligne, de même que les chevrons qui supportent les lauzes !
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